"Après quatre ans de procédure, les parents des jeunes victimes constatent que leur combat est sur le point d'aboutir. C'est une vraie satisfaction, car c'est une étape franchie dans le combat pour la vérité", s'est félicité vendredi Me Gilles-Jean Portejoie, l'avocat des parents de deux adolescents victimes d'un arc électrique en octobre 2008.
L'un des deux enfants âgé de 14 ans était décédé sur le coup, électrocuté par une charge de 25 000 volts. Le plus âgé des deux (15 ans) s'en était tiré avec des brûlures au visage, qui avaient nécessité son hospitalisation. Les deux adolescents s'étaient introduits sur le site de la gare de triage de Gerzat dans le Puy-de-Dôme. Pour s'amuser, ils avaient grimpé sur le toit d'un des wagons d'un train de marchandises immobilisés sur les rails. Mais ils s'étaient retrouvés trop près d'une caténaire.
En juin, un juge clermontois a mis en examen la SNCF en tant que personne morale pour homicide involontaire et blessures involontaires, a indiqué l'avocat des familles. Ces dernières estiment que l'entreprise n'avait pas mis en place des mesures suffisantes pour interdire l'accès aux installations de la gare de triage. La SNCF a confirmé à l'AFP qu'une "procédure est en cours", ajoutant qu'elle "ne s'exprimera pas sur le sujet".
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