Presque trois mois après le meurtre de Dominique Laplace à Caumont, les enquêteurs poursuivent leurs investigations.
Après avoir écarté plusieurs pistes, il subsiste de nombreuses interrogations autour de ce décès. C'est pourquoi, les gendarmes de la section de recherche d'Amiens, sont en charge du dossier, lancent un appel à témoin. Pour ceux ou celles qui se souviendraient d'un comportement suspect le jour du meurtre ou qui ont constaté un changement d'attitude d'un membre de leur entourage à la suite de ce fait divers. Ils sont priés d'appeler la gendarmerie afin de livrer un témoignage. Rappelons que Dominique Laplace était éducateur. Il a été tué avec un couteau, qu'on lui a planté dans le cœur.
Décédé dans la soirée du jeudi 14 mars, il avait été découvert par sa concubine, étendu dans son entrée. Si les enquêteurs savent qu'il a ouvert à son agresseur, ils n'ont aucune certitude sur le mobile du meurtre. La piste familiale a été écartée, tout comme celle de l'environnement professionnel.
Le porte-à-porte, le ratissage des alentours de la maison située au fond d'une impasse n'ont pas permis de dénicher des indices essentiels, ni l'arme du crime, qui reste introuvable. La maison de la victime avait été retrouvée en désordre. Les gendarmes penchent pour un cambriolage qui aurait mal tourné ou alors un meurtre maquillé en cambriolage.
De nombreux objets sont encore en cours d'analyses. Chacun espère que l'ADN livrera quelques indices probants. Six militaires travaillent sur l'affaire. Ils sont aujourd'hui preneurs de toute indication qui pourrait faire avancer l'enquête.
Pour toute information, contacter la gendarmerie de Chauny Tél.03.23.39.18.17.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/meurtre-de-caumont-appel-a-temoins
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