vendredi 1 mars 2013

Figeac. Nez à nez avec le voleur, dans sa maison

Il faisait nuit, tout était éclairé dans la maison, ce mardi soir. Cela n'a pas empêché un homme de pénétrer dans une habitation figeacoise en présence d'une famille.
Se trouver nez avec nez avec un intrus dans sa maison, c'est la mésaventure qui est arrivée à une Figeacoise, mardi soir. Après un dîner en famille, elle descend au garage, pour ranger quelques bricoles et fermer la porte à clef. Son mari lit à l'étage où se trouve aussi leur fils. Il est aux alentours de 20 heures.
«Déjà, j'avais cru entendre un frôlement à l'extérieur, sur la porte du garage, mais je n'y ai pas prêté attention. Puis, j'ai entendu du bruit à l'arrière et quand je suis arrivée dans la pièce, je me suis retrouvée face à un homme», raconte la maîtresse de maison.
L'homme ne dit rien, il ne menace pas la femme. Il lâche un «merci» dans un fort accent et prend la fuite avec le portefeuille de son époux. «J'ai entendu ma femme crier, on est descendu. Mon fils est parti voir dans le jardin. Moi, j'ai fait le tour de la maison et suis sorti dans la rue. C'est dans le petit parc le long du Célé que je l'ai aperçu, il pressait le pas se retournant sans cesse. J'ai couru jusqu'à le rattraper, au niveau de la passerelle Mimram. Je l'ai empoigné, en le gardant à bonne distance. Je n'arrêtai pas de surveiller ses mains au cas où il sortirait une arme. Un commerçant de la rue Gambetta qui passait m'a demandé si je voulais de l'aide et a appelé les gendarmes. Le voleur m'a donné un coup de pied. J'ai riposté. Il est tombé. Puis, s'est enfui. En lui courant après, je me suis déchiré le tendon d'Achille», raconte la victime.
Les gendarmes interviennent aussitôt, mais l'homme reste introuvable. Le lendemain, l'enquête se poursuit jusqu'à ce que l'auteur présumé soit repéré. Dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Figeac, il avouera (*) les faits. Il sera convoqué prochainement devant le tribunal de Cahors.
Quant à cette famille, étonnée plus que choquée, elle saura désormais que même à Figeac, il faut toujours fermer les portes à clef. «Une précaution que nous sommes las de rappeler, insistait le commandant Christophe Sergent, de la compagnie de gendarmerie de Figeac. Souvenez-vous du cambriolage, qui s'est produit l'an dernier, à Saint-Céré, alors qu'une maman s'occupait de ses enfants dans sa salle de bain, en toute insouciance».
(*) Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'a pas fait l'objet d'une condamnation en justice.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/01/1572006-figeac-nez-a-nez-avec-le-voleur-dans-sa-maison.html

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