Mercredi, en fin d'après-midi, à Montpouillan, dans le Marmandais, les gendarmes de la brigade de Cocumont sont appelés au lieu-dit «Mansé» par des habitants qui pensent que leur voisin connu pour être fragile psychologiquement, a peut-être ingéré une dose massive de médicaments. Il ne répond à aucun de leurs appels. Les militaires se présentent au domicile de l'intéressé pour s'assurer qu'il va bien. Mais ce dernier, hors de lui et incohérent, leur claque la porte au nez et se barricade.
Les gendarmes décident d'aller parler aux riverains pour en savoir plus sur son comportement ces derniers temps. Et alors que les militaires arrivent dans une cour, l'individu surgit, un pistolet en main, et les met en joue, en les menaçant de mort. Les gendarmes font des sommations pour le raisonner, tout en se mettant à couvert derrière des véhicules. Et là débute une course-poursuite. Le forcené les traque, tente de contourner le fourgon et il pulvérise le pare-brise avec la crosse de son arme. Le pistolet lui échappe alors des mains et ricoche au sol. À proximité des gendarmes qui se protègent derrière un véhicule et qui s'aperçoivent à cet instant précis, qu'il s'agit en fait d'une arme factice, un pistolet à billes qui ressemble à s'y méprendre, par le modèle et le poids, à un vrai pistolet. Les gendarmes lui sautent dessus, pensant qu'il va se rendre.
Menacés une première fois
Mais loin de lâcher prise, l'individu en crise se déchaîne. Il ne se laisse pas maîtriser, oppose de la force, malmène un gendarme et déchire la veste de son uniforme. Il faudra que les militaires redoublent d'efforts pour le neutraliser. Cet homme a été interpellé et conduit dans un premier temps au centre hospitalier de Marmande pour vérifier qu'il n'avait pas absorbé de cachets. Il a fait ensuite l'objet d'une hospitalisation d'office à l'hôpital psychiatrique «La Candélie».En septembre 2012, les gendarmes de Cocumont avaient déjà eu maille à partir avec cet homme de 43 ans. Il avait tenté de se suicider en fonçant contre un arbre avec sa voiture. Et c'est en intervenant sur cet accident, que les militaires avaient déjà reçu des insultes et des menaces
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/01/1550116-les-gendarmes-traques-et-menaces-de-mort.html
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