mercredi 2 janvier 2013

Dordogne : une Bordelaise, mère de deux petites filles, est morte sous les coups de son conjoint

Ce couple bordelais était venu passer les vacances de Noël avec ses deux petites filles dans sa maison familiale de Chancelade, à côté de Périgueux, comme il le faisait régulièrement.
C'est dans ce quartier résidentiel où Sylvie Sudri, 48 ans, a grandi, et où vivent ses parents et une partie de sa famille, qu'elle a trouvé la mort vendredi soir, sous les coups de son compagnon, Paulo Rodrigues Alves, 41 ans. Celui-ci a été mis en examen hier soir. Une information judiciaire a été ouverte pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Vendredi, toute la famille était allée manger chez les parents de Sylvie Sudri, qui habitent à une centaine de mètres. Le repas se serait déroulé normalement, ne laissant en rien présager le déchaînement de violence qui a suivi. Moins d'une heure et demie après être rentrée à son domicile, Sylvie Sudri est retrouvée morte, blessée à la tête et à la tempe. Que s'est-il passé entre-temps ?
Hier, le procureur de la République de Périgueux, se basant sur les explications données en garde à vue par l'auteur présumé des faits, a expliqué qu'une dispute avait éclaté entre la Périgourdine, gérante d'une société d'informatique, et son compagnon, directeur de travaux dans une entreprise à Pessac. Ils se seraient empoignés. Puis, au sol, l'homme aurait frappé plusieurs fois le visage de sa femme à coups de poing. La tête de celle-ci aurait heurté le sol. S'apercevant que Sylvie Sudri était inconsciente, Paulo Rodrigues Alves aurait alors lui-même alerté les secours et appelé sa belle-famille.
« Il semblerait que les choses n'allaient pas très bien entre eux depuis quelques mois. Mais nous ne sommes ni dans un contexte d'alcool ni de violences conjugales répétées », a précisé le procureur de la République de Périgueux, Yves Squercioni. « Il n'y a pas d'élément qui permette de dire qu'il en voulait à sa compagne au point de souhaiter la tuer. Il y a eu une soirée tranquille, une dispute et un excès de violence. » La préméditation n'est donc pas retenue, mais l'homme encourt jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.

http://www.sudouest.fr/2013/01/01/elle-meurt-sous-les-coups-de-son-conjoint-922745-7.php

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