vendredi 28 décembre 2012

Lycéennes en fugue : que sait-on ?

La fugue
Vingt-trois jours après la disparition de leurs filles, les parents de Geneviève et Camille sont toujours sans nouvelles. Ils ne veulent écarter aucune piste. Le 4 décembre dernier, les deux adolescentes prétextent une visite à l’infirmerie de leur lycée, et s’enfuient, en prenant soin d'éteindre leurs téléphones portables. Elles ne les rallumeront plus. Aux alentours de 10 heures, elles ont rejoint une automobiliste suisse, avec qui elles avaient prévu de faire un covoiturage, direction Toulouse. Elles se seraient faites déposées devant une bouche de métro. Alerté par leurs parents, le commissariat du du Puy-en-Velay a ouvert une procédure de disparition de mineurs. De leur côté, les familles ont déposé plainte pour soustraction de mineures.
  • Que faisaient-elles à Toulouse?
Leur dernier signe de vie remonte au 10 décembre dernier, à Toulouse, où Geneviève a posté une lettre à ses parents. La jeune fugueuse y explique qu’elle "vagabonde au fil de sa liberté retrouvée", qu'elle se trouve "en sécurité et au chaud tous les soirs". Mais la mère de Geneviève n'y croit pas : "C'est bien son écriture, mais elle a pu écrire cette lettre sous la contrainte".

  • La piste de Notre-Dame-des-Landes
Quelques jours avant sa fugue, Geneviève aurait parlé à sa mère de se rendre à Notre-Dame-des-Landes, pour rejoindre les opposants au projet d'aéroport, mais "pendant les vacances de Pâques". "Je n'ai pas pris ça au sérieux car elle n'est pas du tout politisée". Mais pour elle,"cette piste n'est plus d'actualité". Les gendarmes ont mené l'enquête sur place et les parents des fugueuses eux-mêmes s'y sont rendus pour distribuer des photos. "Nous avons parlé avec les manifestants de Notre-Dame-des-Landes et ils ont bien compris notre détresse, s’ils les avaient vues ils nous auraient prévenus, c’est certain".
  • La diffusion des photos des adolescentes dans la presse nationale
Le 20 décembre, les parents avaient écrit un courrier au procureur de la République en lui demandant de diffuser leur signalement sur tout le territoire. "Nous avions demandé à vos services de bien vouloir faire paraître leurs photos dans la presse nationale (...). Vous avez refusé par deux fois de faire cette démarche.", écrivent les parents. "Faudrait-il que leurs noms apparaissent dans la rubrique nécrologique pour que vous accédiez à cette demande ? Hélas, ce serait trop tard."

http://www.sudouest.fr/2012/12/27/lyceennes-en-fugue-que-sait-on-919745-7.php

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