Un homme dont nous ne connaissons pas l’identité s’est fait tirer dessus à deux reprises au moins, nous a confirmé le procureur de la République de Béziers Patrick Mathé. Nous ne connaissons pas non plus le motif de ces tirs et le pronostic vital de la victime n’est pas engagé." Hier soir, vers 19 h 30, un homme, qui pourrait être âgé d’une quarantaine d’années, s’est fait tirer dessus à trois reprises au 14, de la rue Berlioz, puis dans la rue Solférino.
L’auteur présumé des tirs a été interpellé par les policiers
L’auteur des coups de feu a été aperçu prenant la fuite à pied. Selon des témoins, deux détonations auraient été entendues dans la cage d’escalier de l’immeuble et la victime aurait reçu un troisième coup de feu dans le dos et alors qu’elle s’enfuyait en direction de la rue adjacente. C’est là qu’elle se serait effondrée à l’angle de la rue Guilhemon.
Le blessé, qui aurait été aperçu à plusieurs reprises dans le quartier où il n’habitait pas, a été conduit par les pompiers de Béziers au centre hospitalier pour y être opéré. Un peu plus d’une heure plus tard, l’auteur présumé des tirs a été interpellé par les policiers de la brigade de sûreté urbaine.
Certains évoquaient un problème de deal de drogue
Son signalement avait été donné par des riverains de l’immeuble témoins de la scène qui avaient été conduits au commissariat pour y être auditionnés. Selon d’autres témoins, il s’agirait d’un commerçant du quartier avec qui tous entretenaient des relations très difficiles. Celui-ci, né en 1947, est donc âgé de 65 ans.
Par ailleurs, les policiers ont aussi retrouvé l’arme avec laquelle la victime a été blessée. Il s’agit d’une arme de poing. Hier soir, les enquêteurs, qui avaient bouclé une partie du quartier, interdisaient aussi l’accès de l’immeuble où ont eu lieu les premiers tirs.
Sur le terrain, ils relevaient tous les indices pour reconstituer la scène de crime et le parcours de la victime jusqu’à ce qu’elle s’effondre au sol. Pendant ce temps, les policiers au central tentaient de comprendre, avec le suspect, qu’elles étaient les raisons de ces coups de feu.
Certains évoquaient un problème de deal de drogue. Mais rien ne permet d’affirmer ces déclarations d’autant que le mobile de ces coups de feu n’était pas encore connu des policiers. D’autres évoquaient des problèmes de voisinage avec un individu "qui ne supportait personne et qui était particulièrement aigri par la vie". Les auditions de la nuit ont sans doute permis d’en savoir un peu plus.
http://www.midilibre.fr/2012/09/17/un-homme-se-fait-tirer-dessus-a-trois-reprises-rue-solferino,564019.php
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