« Le feu d’artifice que nous aurions dû faire le 13 juillet nous l’avons tiré samedi soir ». Et pour que la fête soit encore plus belle l’union communale du village avait fait venir un groupe pour un bal populaire. « Vers 1 h 30, une première altercation a eu lieu entre des jeunes du village et de deux autres communes. « Ils se cassaient des bouteilles sur la tête, j’ai dû appeler les gendarmes. » Tout ce petit monde calmé, le maire et les bénévoles ont entrepris de ranger la buvette. « J’avais pris un arrêté municipal pour que la fête se termine à deux heures et qu’il n’y ait plus de vente de boissons. »
Mais plusieurs jeunes du village ne l’entendaient pas de cette oreille. « Ils tapaient sur les tables pour demander à boire, on n’a pas calé. Et puis tout à coup il y en a un qui a pris une table et l’a balancée dans les frigos. »
La suite, le maire s’en souvient bien. « J’étais penché en train de charger un diable et j’ai senti comme une barre de fer qui frappait ma tête par-derrière. » Point de barre, mais le poing d’un jeune d’une vingtaine d’années plus agité que ses camarades.
Remis en liberté
Un peu sonné, le maire a une nouvelle fois fait appel aux gendarmes. « Mais le jeune ne les a pas attendus pour s’enfuir. » Finalement, les forces de l’ordre réussiront à l’interpeller quelques minutes plus tard près de la mairie. Non sans mal puisque deux gendarmes du PSIG ont eu aussi reçu des coups. Dans la voiture qui le conduisait à la brigade de Bar-le-Duc, les militaires ont dû s’asseoir sur le forcené pour le maintenir tranquille.Placé en garde à vue, il a été remis en liberté dans l’après-midi d’hier. « L’enquête va se poursuivre pour avoir des éléments médicaux supplémentaires. Il est d’ores et déjà convoqué la semaine prochaine », faisait savoir hier soir Yves Badorc, procureur de la République de Bar-le-Duc. Au vu du certificat médical du maire, il décidera alors des suites à donner.
Bien évidemment, hier matin, après être passé par le service des urgences, le maire a déposé plainte pour ces violences. Souffrant de fortes douleurs à la tête, il a à nouveau consulté hier soir. Examinés eux aussi, les deux gendarmes n’ont fait l’objet d’aucune incapacité temporaire totale de travail
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/08/20/meuse-un-maire-et-deux-gendarmes-agresses
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