Il fait remarquer à la brave dame qu'il y a de la sciure sous son lit et que donc le mobilier doit être attaqué par la vermine. Il s'inquiète ensuite de l'état de la literie. Justement, la personne âgée souhaite changer de matelas. Pas de problème. Le filou est aussi expert en la matière. Il lui demande 400 euros, en espèces bien entendu, pour bénéficier d'un matelas unique, exceptionnel.
«Cette mésaventure s'était déjà produite»
La retraitée ne dispose pas de cette somme. Qu'à cela ne tienne, il lui propose de l'accompagner à la banque. Mais toute cette histoire à dormir debout, commence à inquiéter la retraitée. Elle sort de chez elle, laissant l'homme dans son domicile. Au lieu d'aller à la banque, elle passe d'abord aux établissements Cardelli. Elle raconte la situation et le vendeur décide de raccompagner la dame à sa maison. Le matelas est déjà sur la terrasse, mais l'individu a déguerpi. «Cette mésaventure s'est déjà produite par le passé. Nous rappelons que nous n'intervenons jamais au domicile des clients. Il y a usurpation d'identité», indique Thérèse Hebra, la gérante des meubles Cardelli. À la police municipale, on renouvelle les conseils de prudence : ne pas ouvrir la porte à n'importe qui, vérifier l'identité et la qualité du démarcheur en lui demandant sa carte professionnelle et prévenir au moindre doute la gendarmerie ou la police.http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/01/1411004-lavaur-l-escroc-se-faisait-passer-pour-ebeniste.html
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