Comment une querelle de voisinage amorcée par l'excès de bruit a tourné au drame rue du Lot à Saint-Vite (47) dans la soirée du samedi 18 août et se solde par la mort de Martial Monclin, un ferrailleur lotois de 50 ans, originaire de Lacapelle-Cabanac, marié et père de quatre enfants ? La garde à vue d'un père âgé de 38 ans et de son fils de 18 ans, interpellés lundi soir par les gendarmes, a permis d'apporter des éclaircissements sur les circonstances.
Excédée, le samedi 18 août vers 18 heures, par du tapage généré par un groupe de jeunes dans la rue, la victime vient siffler la fin de la partie.
Le fils en question évolue dans la bande. L'homme repart mais le trouble persiste. Il revient une seconde fois, peut-être équipé d'une matraque, et une altercation germe cette fois avec le père, arrivé dans l'intervalle. L'entrevue houleuse tourne au pugilat physique entre le père et la victime qui se retrouvent face à face.
D'après les auditions, le fils serait arrivé dans le dos de cette dernière et lui aurait asséné sur le crâne des coups de queue de billard. Des assauts violents qui laisseront peu de chance au quinquagénaire de s'en sortir.
Dès le départ, son pronostic vital était engagé. Martial Monclin décédera mardi soir à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux. Les mis en cause qui vivent dans la même rue que le ferrailleur, appartiennent à la communauté des gens du voyage sédentarisés.
Le jeune est sans profession. Il se peut que l'altercation ait eu lieu dans un contexte d'alcoolisation, difficile à démontrer dans la mesure où l'arrestation des suspects a eu lieu 48 heures après.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/26/1425813-lacapelle-cabanac-rixe-mortelle-un-pere-et-son-fils-ecroues.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire