samedi 21 juillet 2012

Le cycliste retrouvé sain et sauf, hier, à Saint-Beauzire : le mystère reste entier

L’annonce a probablement été accueillie avec un immense soulagement sur le plateau de La Chaise-Dieu : hier à 15 heures, Patrice Janot (1), le cycliste porté disparu depuis mardi de son domicile des « Chapus », a été retrouvé sain et sauf.
C’est un agent du service des routes du conseil général qui l’a reconnu, marchant sur l’accotement le long de la RD588 entre Brioude et l’A75, à hauteur de la commune de Saint-Beauzire. L’homme semblait se diriger vers la sous-préfecture. Il était toujours vêtu de sa tenue de cycliste noire mais n’avait plus son vélo… et marchait pieds nus. Aussitôt, l’agent des routes a alerté la gendarmerie. C’est une patrouille de la communauté de brigades de Blesle/Sainte-FLorine qui s’est rendue sur place et qui a recueilli le quinquagénaire. Ce dernier était sain et sauf. Il était, hier soir, encore en cours d’audition dans une gendarmerie du Brivadois pour s’expliquer sur ses trois journées d’errance.
Pour l’heure, aucun élément n’a été donné permettant de comprendre comment le cycliste a pu arriver sur cette route, à cinquante kilomètres de son domicile. L’audition de la victime sera déterminante sur ce point.
Hier matin, les gendarmes avaient réactivé les recherches autour de La Chaise-Dieu. Tandis que des patrouilles motorisées continuaient de sillonner les routes de la région. D’autres, à VTT, parcouraient les chemins dans la région de La Chaise-Dieu. D’après des sources proches de l’enquête, ce devait être l’une des dernières journées de recherches actives, les rondes en voiture ou hélicoptère étant restées vaines jusqu’à présent, autant que le renfort d’un chien pisteur lancé à proximité du domicile du disparu dans le cas où celui-ci serait parti dans un premier temps à pied, son vélo à la main.
Toujours est-il que pour la famille de Patrice Janot, installée à La Chaise-Dieu depuis l’automne dernier, l’annonce de la nouvelle a mis fin à des heures d’angoisse. Même si, pour le moment, le mystère reste entier.
(1) L’avis de recherche diffusé par la gendarmerie indiquait, par erreur, que la victime se prénommait Pierre.

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