Émotion, recueillement et incompréhension. Ils sont venus nombreux. Des proches de Sonia Brunbrouck, des amis et beaucoup d'anonymes ont répondu à l'appel de ses parents.
ILS SONT ARRIVÉS en petits groupes, dès 13 h 30, sur la place Robert-Aumont de Laon. Le ciel est menaçant en ce dimanche après-midi. Quelques accolades, beaucoup de yeux rougis, des roses blanches, des t-shirts avec la jolie frimousse de Sonia. « Tu nous manques », « Tu seras toujours dans nos cœurs », peut-on lire.
Et puis, voilà l'éclaircie, le cortège se met en branle avec au premier rang, les parents de Sonia Brunbrouck, cette lycéenne de 17 ans, sauvagement assassinée par Lewis Peschet, un jeune homme de 18 ans qu'elle considérait comme un de ses amis.
Sa sœur, son frère, son petit ami, se serrent les uns contre les autres, pour se donner la force, le courage d'avancer. Quelques sanglots se font entendre de-ci de-là. Le père de Sonia tient dans ses bras, tel un trésor, dans un grand cadre, la photographie de sa fille.
Un millier de personnes ont répondu présent. Tout au long du parcours qui amènera le cortège jusqu'à la promenade La Madeleine, là où la lycéenne a été assassinée, le 19 avril dernier, le silence s'impose. Les visages sont fermés, toutes les pensées sont tournées vers cette jeune femme fauchée si atrocement au printemps de sa vie.
Le mari d'Amandine, la sœur de Sonia plante la croix en bois, au pied du sentier, à 30 mètres de l'endroit où le corps sans vie de leur proche a été retrouvé par les gendarmes, vendredi 20 avril, vers 17 h 30. Des pétales de roses jonchent le sol au pied de la croix. On vient déposer sa rose, se recueillir, présenter ses condoléances à la famille.
Amandine a évoqué son amour pour sa petite sœur.
"Mort gratuite et incompréhensible"
« Une mort gratuite et incompréhensible, pour un ami de la famille. En fermant nos yeux, on peut revoir son sourire qui ne la quittait jamais et se rappeler de sa gentillesse et de sa disponibilité. Cette croix pour se recueillir, pour dire notre révolte face à ce geste incompréhensible. La vie des autres n'est pas un jeu. »
Trois lycéennes, qui se disent « encore sous le choc », évoquent la personnalité de leur amie. « Sonia était une personne au grand cœur. Elle donnait beaucoup aux autres, sans rien attendre en retour. La plus belle chose qu'elle nous a donnée, c'est de nous avoir offert son amitié. Elle aura toujours une place près de nous. »
"On ne s'acharne pas comme ça"
Elles connaissaient aussi Lewis Peschet. « Lorsqu'on a su que c'était lui. On est tombé de haut. Personne n'aurait pu croire qu'il puisse faire quelque chose d'aussi sinistre. Sa fascination morbide ne se voyait pas. On a l'impression qu'en fait, il nous a montré qu'une facette de sa personnalité, ce qu'il voulait bien faire paraître. Annoncer qu'il va commettre un meurtre, puis faire ce qu'il a fait, c'est inhumain. »
Inhumain. C'est aussi le terme employé par le père de Sonia pour évoquer la mise à mort de sa fille. « Je remercie tous les gens qui sont venus pour la mémoire de ma fille. Ça me fait chaud au cœur. On a beaucoup d'amis qui nous épaulent. On est complètement dépassés. On ne s'acharne pas comme ça sur une jeune femme. J'espère que la justice fera son travail : qu'il soit puni sévèrement pour ce qu'il a fait à notre fille, à notre famille. »http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/video-un-millier-damis-en-souvenir-de-sonia
1 commentaire:
bonsoir je viens de voire le doc sur ce fils de pute de lewis peschet j'aimerais juste l'avoir 15 minutes entre les mains pour le torturer de la meme facon qu'il a torturer tout ces pauvres chats et sonia un ange de plus partie trop vite meme si je ne la connaisser pas j'espere qu'il vas payer une vie pour une vie.
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