À cette heure avancée de la nuit, les chiens de chasse du retraité n'ont pas manqué de signaler la présence d'un intrus. L'individu, qui a été déposé par un comparse en bas de la longue côte qui mène à la ferme, n'a visiblement pas été inquiété par la présence de deux véhicules.
L'un face à l'autre, ils se tirent dessus à travers la porte d'entrée
Tiré de son sommeil par les aboiements de ses chiens, Pierre Salvadori s'approche de sa porte d'entrée. Il est armé d'un fusil de chasse. L'un face à l'autre, les deux hommes armés ont-ils le temps de s'interpeller? Impossible, à cette heure, de le savoir. Sans que l'on sache lequel des deux a tiré le premier, deux coups de feu traversent la porte d'entrée en verre. L'avant-bras ensanglanté, le sexagénaire parvient à saisir peu après son téléphone pour joindre sa sœur (lire sur le lien ci-dessous son témoignage). Il alerte aussi les secours. La main transpercée par les plombs, le cambrioleur rejoint son complice à travers champs. Paniqué par les événements, ce dernier, au volant de son véhicule, n'ira pas très loin. Il termine sa course dans un fossé, à 2 kilomètres de la ferme.Entretemps, les secours qui portent les premiers soins à Pierre Salvadori sont joints par des voisins pour un curieux blessé de la route. De quoi interpeller le capitaine Robert Salas qui a déployé près d'une trentaine de militaires. L'hypothèse d'un «tireur fou» ou celle d'un règlement de comptes entre chasseurs étant, à ce moment-là, privilégiée par les enquêteurs de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin. Près du véhicule accidenté, les limiers de la BR, avec le concours d'une quizaine d'hommes du PSPG de Golfech, interpellaient les deux individus. Celui blessé par balle était transféré à l'hôpital de Purpan, alors que son acolyte était placé en garde à vue à la brigade de Beaumont-de-Lomagne.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/03/1343934-gensac-le-cambriolage-vire-a-la-fusillade.html
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