Hier, le jeune homme âgé d'une vingtaine d'années, qui avait molesté avec un copain, en octobre dernier, deux filles parce qu'elles s'embrassaient sur la place Ducale, était de nouveau devant le tribunal correctionnel, pour des faits de violences et de dégradations commis le 2 août soit deux mois avant l'agression homophobe.
Hier, il était à la barre pour violence avec usage d'une arme, en l'occurrence une batte, qu'il avait utilisée pour frapper le mari d'une de ses amies en instance de divorce, mais aussi pour dégradation car au cours de l'agression, il avait donné un violent coup de pied dans la carrosserie de la voiture de la victime.
Le prévenu a assuré lui-même sa défense. Il a essayé de se faire passer pour une victime, expliquant qu'il aurait agi en légitime défense. Une thèse que ni le bâtonnier Agnès Leborgne, qui défendait les droits de la partie civile, ni le substitut n'ont retenu dans leur analyse. « Mon client a été fracassé. Il a perdu son emploi. Je pense que le tribunal ne va pas se laisser abuser. »
Le parquet a réclamé 1 an de prison dont 6 mois de sursis, mise à l'épreuve et indemnisation des victimes. Les juges ont été plus sévères en le condamnant à 2 ans de prison dont 1 an de sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans. Il devra verser 3 807 € à la victime et 1 038 € à la Sécu.http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/coups-de-batte-un-an-de-prison-ferme
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