Son ex, qui a plusieurs condamnations au casier judiciaire et une peine avec sursis au-dessus de la tête, ne s'est pas présenté. Il est en fuite.
"J'étais sous l'emprise de mon ex", dit Carole
Carole, pas plus stressée que ça à la barre, a rappelé, qu'au départ, elle avait court-circuité quelques numéros pour recharger son téléphone. Son ex lui aurait demandé encore plus de coordonnées bancaires pour ses besoins personnels et ceux de sa maîtresse.« Je l'ai fait pour éviter la bagarre. Il m'envoyait des messages au bureau, il en voulait encore plus. Tout ce qui a été commandé à la Maison de Valérie a équipé la maison de sa maîtresse. J'étais sous son emprise », explique-t-elle sans convistions.
Parfois, Carole se faisait livrer des vêtements et des cadeaux dans un tabac-presse. « Pour pas qu'il les donne à sa pute », ajoute-t-elle.
« Ce n'est pas anodin d'escroquer les gens, assure Brigitte Schildknecht, la présidente. Les conséquences peuvent être dramatiques pour certains. » Témoignage de victimes à l'appui.
«Une version qui l'arrange»
Le procureur, Pascal Suhard, ne tombe pas sous le charme de la prévenue, court vêtue. « Deux condamnations pour elle dont une pour association de malfaiteurs et recel, elle connaît les mécanismes. Elle donne une version qui l'arrange bien. » Il requiert 6 à 8 mois de prison contre son ex en fuite et 6 à 8 avec sursis et mise à l'épreuve (SME) à son encontre. Avec obligation de rembourser les victimes.Carole, l'ex-opératrice conseillère, a fait l'économie d'un avocat et n'a rien dit de plus pour sa défense.
Le tribunal a tranché : 18 mois de prison dont 6 avec sursis contre Faradji et 1 an de prison avec sursis SME pour Carole qui devra rembourser les dettes avec son ex dans un délai de 3 ans.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/09/1235635-l-ex-operatrice-de-qualiphone-escroquait-les-clients.html
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