Percuté par un véhicule, le piéton âgé de 81 ans n'a pas survécu

Vers 16 heures, une sexagénaire a percuté Henri Aribaud, 81 ans, rue Sébilé, à Lavelanet. Malgré les efforts des secours, l'homme n'a pas survécu à ses blessures.
Rue Sébilé, à Lavelanet. Une voie étroite dans laquelle s'est joué un drame, hier, en milieu d'après-midi. Peu avant 16 heures, une sexagénaire au volant d'une Peugeot 306 s'engage dans la rue. Là, elle a percuté Henri Aribaud, 81 ans. Si hier, en milieu de soirée, les circonstances de l'accident restaient floues, les habitants de la rue racontent : « On a entendu un grand bruit. Le véhicule a percuté le mur de la maison, arrachant sur son passage une gouttière et plusieurs pots de fleurs ». La Peugeot poursuivra sa route sur encore une vingtaine de mètres. « Je suis sorti de chez moi, explique un riverain. La conductrice est précipitamment sortie du véhicule, paniquée. Elle a crié : il y a quelqu'un sous la voiture. Je me suis approché, on a reculé la voiture. Le monsieur était là. Il n'avait plus de pouls. On lui a porté les premiers secours. L'automobiliste était affolée alors on lui a donné un verre d'eau et du sucre ». Pendant ce temps, d'autres passants alertent les secours. En quelques minutes, les pompiers, les gendarmes de Lavelanet, puis le SAMU arrivent sur place. Là, ils tentent de sauver Henri Aribaud pendant presque quarante-cinq minutes. En vain, l'octogénaire succombe à ses blessures. Choquée, la conductrice sera pour sa part évacuée au centre hospitalier du Val-d'Ariège.

"Un homme bien"

Henri Aribaud était bien connu à Lavelanet. Il est décrit par ses concitoyens comme quelqu'un de « gentil, agréable », « un homme sans histoire, retraité du textile, dont la famille était installée à Lavelanet depuis toujours », souffle Marc Sanchez, maire de la ville. Une famille déjà éprouvée, il y a plusieurs années, par le décès de Régis Aribaud, fils d'Henri Aribaud, dans un accident de la route entre Mirepoix et Lavelanet. C'est d'ailleurs en l'honneur du jeune homme que le gymnase de la ville se nomme « gymnase Aribaud ». Un hommage au fils, mais aussi au père qui fut à une certaine époque un des piliers du club de gym bénévole. Henri Aribaud laisse une épouse, sa fille Nadine, directrice adjointe des services municipaux, deux petits-enfants et deux arrières petits-enfants dans la peine.
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