Je n'ai jamais été là le soir en question. Les policiers m'ont interpellé, je n'ai rien compris. » À la barre, Mohssin Karmoud, 23 ans, nie en bloc avoir levé la main sur sa mère.
Mardi matin, il a été jugé par le tribunal correctionnel de Soissons selon la procédure de comparution immédiate. Dans la nuit de lundi à mardi, il a été interpellé dans le quartier de Chevreux, à deux pas de l'appartement où habitent ses proches. Il était 2 h 30 du matin environ et une altercation violente venait de se produire dans leur logement.
Peine plancher requise
« D'après votre mère, vous êtes arrivé vers 2 heures, raconte le président du tribunal. Vous avez allumé la lumière et fait beaucoup de bruit. Elle s'est levée, vous l'avez repoussée à plusieurs reprises, dont une fois en lui saisissant le visage. » L'intéressé nie en bloc et ne fournit pas plus d'explication sur sa présence dans le secteur.
Lors de son réquisitoire, le vice-procureur fustige « une version peu crédible, mais qui révèle la personnalité de M. Karmoud », avant de rappeler que « frapper sa mère est quelque chose d'intolérable ». Le garçon ayant huit mentions au casier judiciaire, dont plusieurs condamnations pour violences, le ministère public requiert une peine plancher d'un an d'emprisonnement et une incarcération immédiate.
L'avocat du jeune homme, Me Landry, tentera de faire ressortir que « ce dossier de violence est complètement vide. Il n'y a aucun élément matériel, si ce n'est les déclarations du père et de la mère, en sachant que les versions recueillies lors de l'interpellation, puis lors de l'audition, ne sont pas les mêmes ».
Les juges soissonnais n'émettent aucun doute. Le jeune garçon a été condamné à un an de prison, avec incarcération immédiate.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-frappe-sa-mere-un-an-de-prison-ferme
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