mardi 20 septembre 2011

En deux semaines, deux attaques à la Kalachnikov dans la région

Aucun policier n'a été blessé, aucun coup de feu tiré lors de l'interception des fuyards, avenue de Champagne à Reims. La Kalachnikov utilisée lors du braquage à Epernay était une véritable arme de guerre, non chargée au moment des faits, mais le bijoutier n'était pas censé le savoir.
Cette affaire survient onze jours après l'attaque de l'hypermarché Cora de Villers-Semeuse, près de Charleville-Mézières (Ardennes), au cours de laquelle des malfaiteurs ont également fait usage d'une Kalachnikov.
Apparemment venus de Belgique, les malfrats semblaient en vouloir à l'un ou l'autre des distributeurs à billets du centre commercial qui venait de fermer ses portes, ce 5 septembre au soir. Ils ont tiré une rafale dans les vitres d'accès à la galerie marchande, pour s'ouvrir le passage, mais sont repartis bredouilles.
Il n'existe aucun lien entre ces deux dossiers, si ce n'est l'utilisation d'une arme de guerre, autrement appelée fusil d'assaut AK-47, qui circule désormais dans les milieux du grand banditisme mais aussi dans les quartiers et banlieues des grosses agglomérations où elle est notamment prisée des trafiquants de drogue (il s'agit d'une arme redoutable capable de cracher son chargeur de trente balles en quelques secondes).
L'arrivée en France de la Kalachnikov est une conséquence directe de l'effondrement du bloc soviétique et de la fin des conflits aux Balkans qui ont libéré d'importants stocks d'armes recyclés pour partie dans des trafics. Selon les spécialistes du ministère de l'Intérieur, de telles armes auraient plutôt tendance à circuler de main en main dans les cités, au gré des réseaux, des opportunités et des demandes ponctuelles pour réaliser un coup. Comme le braquage d'une bijouterie en province par exemple

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/en-deux-semaines-deux-attaques-a-la-kalachnikov-dans-la-region

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