Un quinquagénaire utilisait son portable pour se livrer à des indiscrétions sur les dessous des clientes.
C'EST fou ce qu'on peut faire de nos jours avec un téléphone portable. Enregistrer des petites vidéos notamment. Et si on le planque astucieusement, ça permet de s'offrir quelques plans fort indiscrets, sur les dessous des dames par exemple.
C'est ce à quoi s'est essayé un homme de 52 ans cette fin de semaine au magasin Cora-Cormontreuil dans l'agglomération rémoise, apparemment à la suite de problèmes dans son propre couple.
C'est en tout cas ce qu'il a expliqué aux policiers. Car son manège, dont on ne sait pas trop combien de temps il a pu durer ce jour-là, a été repéré par les caméras de surveillance, et l'intéressé a donc dû s'en expliquer avec les représentants de l'ordre. Ce manège était tout simple : l'homme avait placé son portable, en mode caméra, dans une sacoche, et s'arrangeait ensuite pour promener celle-ci à proximité des clientes portant des jupes pour prendre des contre-plongées très intimes.
L'interpellation a eu lieu samedi soir vers 19 h 30. L'homme, placé en garde à vue, n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits.
Dans la mémoire de son téléphone, les policiers ont d'ailleurs trouvé quatre vidéos correspondant à son activité de voyeurisme. Mais le terme exact qui a été invoqué pour son arrestation est celui de « violence avec préméditation ou guet-apens sans incapacité », une violence n'étant bien entendu pas forcément physique, mais pouvant aussi être d'ordre verbal ou psychologique. Un tel délit est passible quand même de trois ans de prison maximum !
Rappel à la loi
En l'occurrence, la sanction pour le vidéaste indiscret a été bien plus légère : le délégué du procureur, devant qui il a été présenté, s'est contenté d'un simple rappel à la loi.
Il faut dire que l'intéressé n'était pas connu des services et n'avait jamais eu l'occasion de faire parler de lui. On peut supposer que ce moment passé au poste lui servira de leçon ; et si jamais il tentait de recommencer, mais dans un lieu privé cette fois, qu'il sache que le cas est aussi prévu par la loi, sous les termes alors « d'atteinte à l'intimité de la vie privée par fixation d'image ».
Il est vrai que cet homme n'est pas le premier - et ne sera sans doute pas le dernier - à se laisser vaincre par l'obsession chantée par Alain Souchon de « regarder sous les jupes des filles » : en mai dernier par exemple, nous avions ainsi déjà eu l'occasion de rapporter le cas d'un voyeur relaxé après avoir abondamment photographié sous ces mêmes jupes, mais qui avait fini par se faire repérer… dans le même hypermarché.
En 2007, un quadragénaire avait lui aussi été pincé dans un manège comparable, chez une autre enseigne locale de la grande distritubion ; lui utilisait un miroir placé dans un panier.
On constate que la technologie offre à présent d'autres moyens plus performants…http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-filmait-sous-les-jupes-des-dames
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