Quatre mois de suspension : voilà ce dont vient d’écoper un sapeur-pompier professionnel du centre de secours de La Grande-Motte. Une décision prise par sa hiérarchie à la suite de faits qui se sont déroulés dans la nuit du 19 juillet dernier. cette nuit-là, ce sous-officier (il est sergent) circulait sur l’A 9 dans le Gard lorsqu’il a été contrôlé, roulant à un confortable 180 km/h. Les gendarmes de la Brigade rapide d’intervention (BRI) l’ont donc pris en chasse avec leur Subaru.
Mais malgré ce, le sapeur a refusé d’obtempérer et poursuivi sa route. Jusqu’à ce que les militaires finissent par arriver à le faire stopper. Lors du contrôle, il a d’abord donné une fausse identité à ces derniers. Des militaires qui se sont également rendu compte que sa voiture (acheté il y a un an environ) avait été déclarée volée et qu’elle circulait munie de fausses plaques.
Ce que le conducteur - qui fait également partie de la réserve au sein de la Gendarmerie nationale - semblait ignorer. Reste que, pour ces faits, il a été entendu et devra s’expliquer, au mois de janvier prochain, devant la justice. Le lendemain des faits, le Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault a donc décidé de le suspendre via un arrêté de suspension conservatoire, "dans l’attente de la décision judiciaire", précise le colonel Christophe Risdorfer, le directeur du Sdis.
Et l’officier d’ajouter : "Il n’est pas question que nous cautionnions de tels comportements, même s’ils sont privés. Il y a une certaine éthique à respecter, même quand on est sapeur-pompier". Sachant que ledit sapeur avait déjà reçu un avertissement, puis un blâme, à la suite d’incidents en interne.
http://www.midilibre.fr/2011/07/30/un-pompier-grand-mottois-pris-a-180-km-h-avec-une-auto-volee,364074.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire