Deux mois de prison ferme, c’est la peine que le tribunal correctionnel de Dijon a infligée en septembre 2010, à Elisabeth C. pour vol de quelques flacons de produits à douche dans un super marché.
Bénéficiant du RSA, vivant dans une caravane sur un terrain prêté par son oncle sur le territoire de la commune de Beaune, mère de cinq enfants en bas âge, l’intéressée qui ne conteste pas sa culpabilité, trouve la peine un peu lourde.
Elle demande à la cour d’appel d’infirmer le jugement de première instance.
A la barre, elle pleure. Le conseiller lui fait remarquer qu’elle ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal correctionnel, elle répond qu’elle était malade, regrettant de ne pas avoir averti les juges de son absence. Cela pourrait-il expliquer la sévérité des juges de première instance ?
Elisabeth C. qui certes à un casier judiciaire qui fait état de deux mentions anciennes, soutient que le produit de son larcin était uniquement réservé à sa famille.
Le conseiller lui demande alors si ses enfants sont au courant de ses démêlés judiciaires. Quelque peu gênée, et toujours larmoyante, elle répond que non.
Intervient ensuite l’avocat général qui tout en soulignant la réalité du vol, demande à la cour de transformer la peine de prison infligée à la prévenue en peine de travaux d’intérêt général.
La défense d’Elisabeth C. n’avait plus qu’à enfoncer le clou, insistant pour qu’on puisse offrir à cette jeune femme la possibilité de retrouver toute sa dignité.
La cour a entendu le message : reconnaissant la culpabilité de l’intéressée, elle a réformé la peine de première instance, condamnant Elisabeth C. à des peines d’un mois de prison avec sursis, et 50 heures de travaux d’intérêt général.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/07/02/un-peu-de-douceur-pour-la-voleuse-de-gel-douche
Bénéficiant du RSA, vivant dans une caravane sur un terrain prêté par son oncle sur le territoire de la commune de Beaune, mère de cinq enfants en bas âge, l’intéressée qui ne conteste pas sa culpabilité, trouve la peine un peu lourde.
Elle demande à la cour d’appel d’infirmer le jugement de première instance.
A la barre, elle pleure. Le conseiller lui fait remarquer qu’elle ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal correctionnel, elle répond qu’elle était malade, regrettant de ne pas avoir averti les juges de son absence. Cela pourrait-il expliquer la sévérité des juges de première instance ?
Travaux d’intérêt général
Quoi qu’il en soit, la cour fait remarquer que plus d’une dizaine de flacons ont été volés, de là à penser que la dame pouvait en faire le commerce, il n’y avait qu’un pas.Elisabeth C. qui certes à un casier judiciaire qui fait état de deux mentions anciennes, soutient que le produit de son larcin était uniquement réservé à sa famille.
Le conseiller lui demande alors si ses enfants sont au courant de ses démêlés judiciaires. Quelque peu gênée, et toujours larmoyante, elle répond que non.
Intervient ensuite l’avocat général qui tout en soulignant la réalité du vol, demande à la cour de transformer la peine de prison infligée à la prévenue en peine de travaux d’intérêt général.
La défense d’Elisabeth C. n’avait plus qu’à enfoncer le clou, insistant pour qu’on puisse offrir à cette jeune femme la possibilité de retrouver toute sa dignité.
La cour a entendu le message : reconnaissant la culpabilité de l’intéressée, elle a réformé la peine de première instance, condamnant Elisabeth C. à des peines d’un mois de prison avec sursis, et 50 heures de travaux d’intérêt général.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/07/02/un-peu-de-douceur-pour-la-voleuse-de-gel-douche
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